Joyeux Noël

Cher(e)s  Ami(e)s de Vie & Action, 

Je vous souhaite un « Joyeux Noël », bien mérité en cette fin d’année !
Que cette soirée en famille, entre amis ou seul(e)s, vous apporte de la douceur, la paix dans le cœur, de belles conversations, et d’entretenir vos liens familiaux et sociaux !
Une pensée toute particulière pour André, le fondateur de Vie & Action. Sans relâche, il transmettait son savoir afin de donner une vision positive de la vie à ses élèves et amis.
C’est ce qui m’est arrivé en 2004....

Je viens de retrouver un fax daté du  1 décembre 2004, qui m’était destiné. Une période peu faste pour moi. Avec sa lucidité habituelle et une longue expérience de la vie, voici ce qu’André m’écrivit (et d’une certaine manière, à chacun(e) d’entre nous).

Ce cadeau, synthèse de la Sémantique Générale et de la Neuro-Sémantique, je souhaite le partager avec vous. Qui sait si cela s’applique à notre époque troublée … ! Il écrit :

« Hier, j’ai été chagriné de te savoir toi-même préoccupée.
« J’accueille, souris avec confiance et sais que les solutions vont me venir par intuition ou rêve.
Surtout, je sais que mon avenir sera positif, car je suis entraîné par le flux de la vie vers les solutions favorables à mon expression et à mon expansion.
Je suis né pour la joie et les situations de ma vie sont le reflet de ma conviction optimiste.
Si je « broie du blanc », ma vie sera claire. Et cela, j’en ai la conviction profonde.
Elle est ancrée en moi comme le gouvernail d’un bateau.
(Mes) Tes problèmes vont se résoudre si (tu) j’agis avec tranquillité, confiance, pondération. Les obstacles sont les zones et les occasions de mon action.
Si je ne me trouve pas en présence d’obstacles, c’est que je ne progresse pas. Est-ce que je vais rester passif (passive), inévolué (inévoluée) ? Bien sûr que non !
Alors j’accueille les obstacles et je les résouds, je les dépose – en douceur, positivement ».

En cette veillée, André a un autre cadeau pour nous toutes et tous (à lire sans doute à partir du 25 décembre).

Un événement exceptionnel s’est produit le 2 octobre 1982. Lequel ?
Le discours inaugural du Pr Pierre CORNILLOT (médecin, spécialiste en Biochimie médicale Doyen de la Faculté de Médecine de Bobigny depuis 14 ans).
Le Pr CORNILLOT et le Dr André PASSEBECQ se connaissaient et s’appréciaient, à tel point que durant 11 années André sera enseignant dans cette Faculté de Médecine, au département de la Naturothérapie  (première mondiale en 1982) sous la houlette du Pr CORNILLOT.
Cela donna accès au DUMENAT (Diplôme universitaire de médecines naturelles).

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Quelle belle aventure mais pour enseigner quoi ? En voici des extraits importants.

Le Pr CORNILLOT s’exprima en ces termes (un extrait) :

« … D’abord, rapidement, ce diplôme de médecines naturelles est un  diplôme dont vous savez qu’il est universitaire, c’est-à-dire qu’il n’est pas national. Il a été créé par notre établissement qui fait partie de l’Université Paris-Nord.

     Pour l’instant, nous devons enregistrer comme une donnée fondamentale que le diplôme qui a été accepté par le Conseil de cette Université l’a été sur la base d’une direction nouvelle à explorer et du désir que nous avions d’officialiser le plus possible des formations pratiques qui, dans le domaine de la médecine, posent de nombreux points d’interrogation.

…Si nous avons fait un diplôme de médecines naturelles c’est évidemment parce que nous ne  voulions pas faire une attestation d’acupuncture ou d’homéopathie. C’est bien entendu parce que nous souhaitions créer une synthèse à la fois pédagogique et scientifique, et dans votre esprit une synthèse entre différentes pratiques médicales relativement peu orthodoxes et essayer de favoriser l’apparition, dans le milieu médical, professionnel sanitaire en général, des gens compétents pour la mise en œuvre de pratiques  médicales qui ne sont pas usuelles en France et qui font l’objet en général de polémiques non négligeables.

…Le problème le plus important est de savoir si vous confirmez les choix que vous avez faits au départ. Et l’objectif de ma présentation de ce matin est de vous aider à éclairer votre choix et de vous apprendre dès maintenant à être un peu nuancé dans vos intentions. Je pense que nous aurons atteint notre objectif si à la fin de la journée vous êtes plein de nuances, plein de réserves aussi bien sur vos choix que sur l’efficacité de ce que vous allez entreprendre. Cela voudra dire que vous êtes réellement au stade critique de la profession médicale, c’est-à-dire le moment où l’on se pose la question de savoir ce que l’on pourrait faire de plus efficace et de moins nocif pour le patient.

Plus loin dans le discours inaugural : commentaire sur le « modèle » 

Car le médecin, formé à une normalisation, à des standards anatomiques, biologiques, etc., va chercher à identifier, dans nos systèmes de formation, l’état de son patient à l’un des modèles qu’il a.

Le pharmacien va chercher à identifier à travers les substances qui sont d’une relative efficacité, la substance chimique qu’il pense la plus adéquate dans le cadre du modèle convenu.

Mon discours d’aujourd’hui est un discours profondément expérimentaliste, profondément modélisant, et notre problème c’est justement de partir continuellement de l’autre donnée, c’est-à-dire : la réalité  n’est pas le modèle, mais la réalité c’est le patient.

La réalité n’est pas la modélisation que je peux faire d’un traitement ou de l’efficacité d’un traitement ; cela, c’est une tentative d’explications. La réalité, c’est qu’ici il y a des choses qui ont l’air de marcher….

…Notre problème fondamental est bien de placer ici les choses en considérant que les approches doivent être finalisées et concertées avec des objectifs qui restent en permanence ceux de la santé des gens, du mieux vivre, de la qualité de la vie et puis tant pis si sur le plan médical, les choses ne se déroulent pas avec la rigueur scientifique que l’on aurait pu souhaiter.

Vous allez, en fin de compte, devoir rentrer à l’intérieur d’un certain nombre de connaissances, que vous n’avez pas et que vous devriez avoir pour comprendre. Je prendrai comme schéma celui que l’on utilise actuellement en santé publique pour essayer de construire les éléments de l’épidémiologie.

Ce schéma a un avantage, c’est qu’il permet de relativiser la situation et l’état du malade.

Plus personne aujourd’hui ne conteste l’état de maladie et de mort. Il s’agit là d’une évolution défavorable, ce qui veut dire que les gens qui étaient dans cette situation de risque, pour un certain pourcentage non négligeable, sont passés par cet état dit de malade ou de mort.

Cette situation de risque est composée de deux séries d’acteurs qui sont indispensables – sans quoi il n’y a pas de situation de risque. D’une part, il faut un risque, et d’autre part qu’il y ait des facteurs directs de risque. Par exemple, prenez l’automobile (….). On peut arriver ainsi à décomposer tous les éléments pour constater qu’en fait, l’approche expérimentaliste qui voulait qu’à une cause corresponde un effet, et qu’à une maladie corresponde un agent, s’est trouvée complètement remise en cause par ce schéma, le plus tranquillement du monde, sans que personne ne s’en aperçoive !

À partir du moment où l’on peut être dans une situation de risque sans être malade, cela veut dire faire face à des facteurs qui peuvent être relativement codifiés, les comportements de l’individu sont déterminants pour savoir la façon dont cela va évoluer.

Ce qui introduit une notion tout à fait nouvelle et n’a pas été pris en compte par les médecines expérimentales, c’est-à-dire les capacités individuelles à réagir, à s’adapter, les comportements aussi bien psychologiques que physiologiques et biologiques, propres à chaque individu, c’est-à-dire une sorte de personnalité spécifique qui était justement ce que la médecine expérimentale ne pouvait pas prendre en compte puisqu’elle voulait faire du modèle.

Et c’est là-dessus qu’a commencé à se jouer progressivement cette espèce de dissociation entre l’approche très traditionnelle qui s’encadre dans la notion de mortalité et de morbidité, de maladie et de mort, et que l’on est entré dans une deuxième étape dans laquelle vous vous inscrivez car les médecines naturelles s’inscrivent très facilement dans ce cheminement-là.

Elles s’inscrivent très facilement pour deux raisons. La première est que les médecines naturelles font appel, d’une manière générale – et peut-être d’une façon beaucoup plus importantes qu’elles ne le pensent – aux capacités de l’individu à corriger une situation ou à l’assumer.

…Dans la pratique de la médecine, il est indispensable de prendre en compte les particularités des spécificités et la personnalité. Par conséquent, il y a un hiatus à combler et qui doit l’être par une démarche fondamentale de tous les médecins dans leur pratique, qui repose sur la confiance, sur la particularité de la relation entre un patient et la personne consultée. À l’évidence, énormément de professionnels savent que là se joue quelque chose qui a à voir avec le traitement et avec le désir de guérir, et ce quelque chose est parfois bien supérieur et bien différent de la prescription.

Plus loin dans ce discours :

…Alors, ne schématisez pas trop et j’en fais appel à votre humilité et à votre réserve et prudence ; l’individu dispose d’un capital que nous connaissons encore mal qui en fait toute sa globalité, toute son entité, et on sait seulement maintenant par l’intermédiaire de toutes ces connaissances à la fois biologiques, scientifiques, neurologiques, psychologiques, environnementales, écologiques, etc., que cette régulation, son comportement, sa survie sont conditionnés par les événements extrêmement fins, extrêmement subtils, sur lesquels nous avons peut-être la possibilité d’agir.

En guise de conclusion

…Après, il faudra réarticuler ce type de médecine avec le reste car je pense qu’il serait très dangereux d’oublier que la médecine que vous avez pratiquée, la pharmacopée à laquelle vous avez recours s’adressent à des situations qui existent. Le reproche que j’ai fait tout à l’heure à la médecine expérimentale est d’être réductionniste, de déterminer des modèles pour lesquels elle a une efficacité, mais ne tombez pas dans le défaut de nier ces modèles et cette efficacité ; ce serait à nouveau une erreur.

Dites seulement que l’intervention est trop limitée et dans des stades trop étroits de l’histoire d’une maladie pour qu’on puisse ensuite l’élargir à tout. Il y a des moments où la médecine allopathique, les thérapeutiques de substitution et d’ablation interviennent ; le problème de fond est de savoir où interviennent les autres et d’essayer de limiter les abus de la médecine institutionnelle parce qu’à trop étendre son champ, à vouloir tout généraliser, elle a commis l’erreur de réduire ».    Fin du discours

NB : Ces extraits sont diffusés exclusivement par le biais du site de VIE & ACTION.

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Ces extraits de la conférence du Pr CORNILLOT vous sont accessibles pour information, en ces temps particuliers, où il est vital de rester en bonne santé, physique et nerveuse, et faire le point.

Le Dr Bernard VIGNERAS, élève du Pr CORNILLOT et du Dr André PASSEBECQ, a vécu cette aventure à Bobigny, étant lui-même Naturothérapeute (réservé aux médecins) et lui adresse mes remerciements de faire perdurer cet enseignement exceptionnel, à travers son activité professionnelle (voir coordonnées sur le site de VIE & ACTION).

En guise de conclusion, pour conserver un moral d’acier, André m’avait envoyé un article intitulé : « Zénon, le stoïque – se délivrer des passions » paru en juillet 2004.

Quelques annotations manuscrites d’André apparaissent sur le document :

  • Stoïque mais ouvert à la connaissance du vrai/faux/ ? (propre à l’enseignement de la Neuro-Sémantique et Sémantique Générale)
  • « Toujours? vouloir la même chose » et » toujours? refuser la même chose » citation de Sénèque - (toujours et jamais n’existent pas en NS et SG)

Je cite l’introduction : «  Un sport de combat mental, le stoïcisme. Une philosophie pour escalader les hautes altitudes du malheur humain. Ou vidanger plus modestement les fosses des troubles quotidiens….Nombreux sont les aristocrates romains qui l’adoptent. C’est lui dont se revendique Sénèque…..

« L’absence de trouble (« ataraxie » - état d’ataraxie : le corps est sans douleur et l’âme sans trouble »).Une impassibilité qui n’a rien à voir avec la dureté du salaud, et qui naît de la capacité à agir d’après sa seule volonté.

La tâche philosophique consiste à réduire notre souci au noyau de ce qui dépend vraiment de notre volonté (hegemonikon).

 « Il est pourtant une chose insubmersible en chaque homme ; une « citadelle intérieure qu’il doit impérativement rejoindre s’il entend vivre bien, c’est-à-dire vivre libre. Une chose que ni les événements ni personne ne pourront jamais lui arracher, et c’est la volonté de faire le bien ».

…Ainsi parle Marc Aurèle, empereur stoïcien en guerre : « Le matin, quand il t’en coûte de te réveiller, que cette pensée te soit présente : c’est pour faire œuvre d’homme que je m’éveille ».

 

Sabrina Heyse

 

Raoul ROBECCHI se joint à moi pour vous adresser à vous, Ami(e)s de VIE & ACTION, nos meilleurs vœux pour 2022, santé, joie de vivre et de réaliser vos plus beaux rêves !!

Avec nos plus amicales pensées.

 

Raoul ROBECCHI                                                                  Sabrina Heyse

Directeur scientifique de VA                                                Dr en Naturopathie