Le coronavirus

 Le 13 mai 2020

Chers Ami(e)s de VIE & ACTION,  
Voici une synthèse d’articles pour mieux vivre dans le contexte actuel du Coronavirus. En espérant vous avoir apporté des éléments essentiels, je vous en souhaite une belle découverte.
L’actualité sur la pandémie du Coronavirus-Covid 19 se poursuit avec son lot de bonnes nouvelles et d’autres moins réjouissantes voire dramatiques.

Comment envisager de vivre cette situation exceptionnelle et inédite sous l’angle de la Naturopathie ?

Les mesures de sécurité et d’hygiène préconisées par les autorités sanitaires sont à respecter (se laver les mains, port d’un masque et mesures de distanciation) dans nos déplacements et activités de première nécessité. Dans les jours prochains des mesures moins contraignantes seront en vigueur, enfin ! Le déconfinement pointe le bout de son nez, mais PRUDENCE - pas de précipitations.

Sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit, voici le rappel des bases de la Naturopathie en me référant au dernier livre paru en 2010 du Dr André Passebecq, Dr en Naturothérapie, Dr en Psychologie, Chargé de cours émérite à la Faculté de Médecine Paris X-III durant 11 années et  il fut Président de l’Association VIE & ACTION durant 50 années.

Ce livre s’intitule  « Initiation à la santé intégrale », synthèse de toute une vie de recherche en méthodes naturelles authentiques ou facteurs naturels de santé et reste plus que jamais d’actualité.

L’Avant-propos de ce livre nous rappelle à nous, mortels, des combats antérieurs sur divers thèmes dont la lutte contre les microbes. L’intérêt de cette rétrospective est d’analyser les facteurs qui amenèrent chaque camp à adopter tel ou tel comportement face à une situation nouvelle et considérée comme l’ennemi à abattre.

 Je cite « En effet, la lutte contre les microbes battait son plein. Pour vivre sain, sans maladie ni tare, il suffisait de détruire tous les minuscules êtres vivants, qui, prétendait-on, s’étaient répandus à la surface de la planète pour menacer à tout moment notre existence ».

Un peu plus loin : « …il faudrait plaindre Laennec, Trousseau, Bouillaud (les inventeurs de l’auscultation et les maîtres de la clinique). L’auteur de l’article de 1896 ajoute : «  Autrefois, on observait, on palpait, on auscultait, on recherchait le signe ou le symptôme.    Aujourd’hui, tout est simplifié : une seringue suffit. Vous êtes appelé auprès d’un malade : ne vous inquiétez pas du diagnostic, du pronostic et du traitement. Injectez immédiatement le sérum : comme il est, à la fois préventif et curatif, et que son action n’est jamais nuisible, vous êtes sûrs d’obtenir de bons résultats. En somme, l’arsenal thérapeutique se résume à du sérum dans une seringue …».

Depuis lors, il a fallu déchanter. Pourquoi ?

  • La santé des individus s’est dégradée ;
  • De nombreuses maladies posent maintenant à l’humanité un mortel problème : celui des maladies dites « infectieuses » dues, pour la plupart à des micro-organismes avec lesquels il aurait fallu vivre en symbiose, mais que l’on a agressés par incompréhension des mécanismes vitaux ;
  • le SIDA, les infections à prions, les myopathies témoignent d’une baisse inquiétante des défenses immunitaires à tous les âges ;
  • La dégénérescence des humains, qui va de pair avec celle des animaux, des plantes et des sols, est un fait bien connu de nos dirigeants et de tous les économistes
  • … La mise en œuvre d’une hygiène vitale simple, directe, fondée sur des idées à la fois rationnelles et humanistes… » ;
  • … « Cette conception hippocratique est la base de l’enseignement de VIE & ACTION. Elle nous procure les clés de la santé et du rétablissement… ».

La situation actuelle ne concerne pas les microbes  mais un virus nommé Covid 19. Cette pandémie survient, pour rappel, dans un contexte d’incompréhension des systèmes vitaux, d’une baisse inquiétante des défenses immunitaires à tous les âges et de la dégénérescence des humains, des animaux, des plantes et des sols !

Page 16 : « Nous tuons la Terre ». La manière dont nous avons transformé la Terre l’empêche de plus en plus de remplir ses fonctions normales. En effet,  la Terre est un organisme vivant, qui absorbe, digère et assimile les éléments qui lui sont offerts à l’état naturel…La Terre devient malade et sa maladie est semblable à celle de l’Homme ».

Question : Le virus se propage-t-il plus rapidement si les immunités des populations sont basses ? Comment expliquer qu’aujourd’hui certaines personnes ne contractent pas le Covid 19, fort heureusement ? D’autres le contractent, parfois sans le savoir, et s’en sortent. Pour d’autres, la voie de la guérison est bien plus difficile. L’usage de respirateurs leur devient indispensable avec l’espoir de guérir au plus vite. La mort peut survenir en quelques heures et quelle mort …

Dans un contexte inédit, le personnel soignant a pris de nombreux risques dont celui de contracter le Covid 19. Le journal Le Soir  du 27/04 précise pour l’Italie : « Plus de 150 médecins sont morts du Coronavirus entre le 11/03 – 26/04/ 2020 (selon la Fédération nationale des ordres des chirurgiens) ». Selon Euronews du 26/03 « Au moins 67 prêtres contaminés sont décédés en Italie (Journal conférence épiscopale italienne Avvenire) ».

Bien d’autres personnes se sont sacrifiées au péril de leur vie et méritent d’être respectées dans leur choix de se dévouer pour leur prochain, luttant avec leurs moyens médicaux pour sauver le plus grand nombre de personnes d’une mort si douloureuse.

Une autre question fondamentale,  et non des moindres, se pose : La fièvre, faut-il la faire baisser ? Faut-il la combattre ? Chacun se fera sa propre idée mais le résumé qui suit est basé sur une longue expérience.

Page 107 : « La fièvre est indéniablement utile. On sait qu’en 1953 fut découvert le pyrogène ou pyrogène endogène leucocytaire, par Benett et Benson.

La fièvre apparaît quand l’organisme le « juge » utile ou nécessaire… »

Les expériences du Pr André LWOFF (Prix Nobel, de l’Institut Pasteur à Paris) ont montré qu’à partir d’une température de 39 ° ou 39.5 °, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits... »

« La fièvre est le seul remède » selon le Pr André LWOFF. Sachons la respecter ; sachons respecter l’organisme à travers ses réactions : température, fatigue, transpiration, urine chargée, etc. »

Page 113 : « Gardons-nous des procédés qui visent à abaisser la température au prix d’une défense d’énergie dont souffrira l’organisme dans sa lutte contre l’infection ».

« Sans doute y a-t-il des cas dans lesquels le recours des médicaments antipyrétiques sera nécessaire. Là interviennent le diagnostic et la connaissance du praticien d’hygiène vitale ».

D’autres études sur la fièvre ont été publiées dont : 

  • « Fièvre et maladies infectieuses» du Dr Jean de Bonnefon (revue Vie & Action n° 145)
  • « La paix thérapeutique» des Dr Posetto et Brun (extrait revue Vie & Action n° 237)
  • «  La Fièvre» Cd audio du Dr André Passebecq

(Ces textes et cd se trouvent sur le site www.vieetaction.org à la page d’accueil – onglet « La fièvre »)

Il vous appartient de forger votre propre opinion. La compréhension des troubles de santé nous amène à corriger nos erreurs.

Les facteurs naturels de santé (alimentation saine, air, eau, propreté, climat, habitat, soleil, exercice, repos, modération et harmonie émotionnelle, abstention de toxiques) permettent à l’organisme d’élever son niveau de défenses naturelles et favorisent donc le rétablissement de la santé. Ces derniers s’harmonisent avec les 7 piliers de la santé :

1 – synergie alimentaire : quantité et qualité ;

2 – sédentarité : alternance travail-repos / travail physique et activités intellectuelles ;

3 – stress, surmenage, soucis : gestion de ces problèmes ;

4 – structure : osseuse, musculaire, nerveuse, dentaire

5 – situation : a) physique : habitat, rayonnement, soleil, facteurs d’intoxication, humidité, etc ;

                         b) physiologique : milieu humain, vie privée et professionnelle, entourage affectif, etc ;

6 -  sexualité : causes et conséquences des problèmes ;

7 – suppression : - peur, toxiques (tabac, médicaments non nécessaires, drogues, etc.

                  -bannir les émotions négatives telles que la peur, la colère qui épuisent.

 

 

   Le Directeur scientifique de Vie & Action, Raoul Robecchi, nous fait part de ses constats dans le cadre du Coronavirus dont voici quelques extraits (voir www.vieetaction.org)

«  La pandémie mondiale de Coronavirus aura permis de mettre à nu certains modes de fonctionnement du pouvoir médical et l’étendue insoupçonnée de son influence auprès des pouvoirs publics et des médias. Du ministère de la santé à tous les pôles de directions sanitaires, comités scientifiques, académie de médecine…etc, on a découvert toute une myriade de baronnies se prévalant toutes de la « science », profitant d’une pandémie mondiale pour étendre toujours plus leur main-mise sur le politique et la population.

Première constatation : le monde médical est étouffé par la bureaucratie avant d’être assujetti aux dogmes de l’Académie de médecine et de l’industrie. Un chef de service de l’Hôpital Cochin a révélé que 35% des employés de la santé ne voyaient jamais de malades et passaient leur temps dans des « commissions » inutiles et répétitives. Si un médecin hospitalier désirait modifier un élément de son cadre d’activité, il n’aurait pas moins de dix interlocuteurs différents - responsables de dix services différents - chargés d’arbitrer ses choix et les contrôler.

 À cela s’ajoute le temps passé par les médecins à remplir des formulaires sans oublier toutes les administrations (sécurité sociale, mutuelles…etc.) chargées de comptabiliser chaque dépense. On peut donc comprendre la soudaine faillite des initiatives tant individuelles que nationales incapables d’une part de répondre à une situation exceptionnelle telle que la pandémie du Covid 19 avec en prime un coût de fonctionnement astronomique.

En fait, toute cette machinerie dantesque ne dépense son énergie que pour sa survie. Il ne peut y avoir dans ce cadre rigide de réelles prises en compte d’initiatives individuelles visant à améliorer le cadre de santé. Nous sommes loin, très loin d’une médecine qui enseignerait et diffuserait l’apprentissage des principes de vie chers à la naturopathie, à l’enseignement du Dr André Passebecq ou d’autres courants de la médecine. Cela ne peut avoir lieu car les citoyens échapperaient au contrôle social mis en place par toute une batterie de contraintes construites autour des hospitalisations, des ordonnances, des remboursements…etc., qui chaque jour un peu plus rendent le citoyen dépendant de la structure. .

…C’est l’image réelle, révélée, de la médecine officielle avec son cortège infernal de peurs, de dogmes, de gardiens tutélaires des rites de passage des pouvoirs, dont la finalité planétaire n’est que le maintien d’appareils bureaucratiques où se côtoient patrons d’officines, académiciens, et surtout comités éthiques et scientifiques qui n’ont eu de cesse
de bloquer les initiatives de pouvoirs concurrents tant au niveau de l’état ( vétérinaires, armée…etc.), qu’au niveau d’autres conceptions médicales. L’armée et les vétérinaires disposaient de moyens considérables mais concurrents. Ils auraient, semble-t-il permis de fabriquer des tests en quantité suffisante. Au lieu de cela, des homologations qui n’ont volontairement jamais été données.

…Pendant ce temps, heureusement pour le salut du citoyen, la réalité nous révélait toute un myriade de médecins généralistes et urgentistes, de techniciens de la réanimation, anesthésistes, pneumologues, infirmiers et personnels hospitaliers combattant courageusement le virus sur le front et payant un lourd tribut loin des débats.

…Les tests sont inutiles et le lavage des mains au savon inefficaces. Les personnes souffrant des premiers symptômes graves sont ainsi renvoyées dans leurs foyer contaminant ainsi toute leur famille !

…Je me souviens d’une amie pédiatre qui a officié longtemps à l’hôpital Lenval à Nice qui me précisait qu’on ne pouvait strictement rien dire sur les virus que l’on ne connaissait pas… 

Aucun débat sur la gestion de la peur et l’effet nocébo des annonces quotidiennes du nombre de mort - en rappelant à tout instant le chemin de croix inéluctable qui devra être suivi par les personnes d’un certain âge... Aucun naturopathe invité, aucun psychosociologue invité sur les chaînes françaises. Normal, ils n’ont peut-être pas l’autorisation de circuler et ne sont pas habilités à donner leur avis. Ils doivent être confinés car ne sont pas médecins… Donc sur les plateaux télés que des journalistes et des profs de médecines dans un premier temps. Aucune voix discordante qui pourrait expliquer que la peur de la maladie est pire que la maladie, que le système immunitaire est le meilleur allié en pareil crise, aucun élément d’hygiène de vie sur l’alimentation à adopter lors de pandémies. Rien.

Aucune allusion non plus précisant que la fièvre est le pire ennemi des virus ?...
En final, les journalistes de BFM concluront sur le thème de l’hydroxychloroquine en citant une étude américaine prouvant que l’HC n’a aucun effet. En réalité, ils n’ont même pas lu cette étude. Normal, elle est écrite en anglais en terminologie scientifique. Seuls les professeurs sont habilités à la comprendre… Encore une fois, le spectateur est traité comme un idiot. Je me suis procuré cette
expérimentation menée par la Yale University de New York par les professeurs Magagnoli et collaborateurs. En fait cette expérimentation, encore une fois, ignore le protocole imposé par le Dr Raoult. Ce n’est en fait même pas une expérimentation : pas de randomisation des patients. L’échantillon ne concerne qu’une catégorie de population… etc. Bref, juste un compte rendu ponctuel que les universités sont capables d’en produire lorsqu’elles veulent accréditer ou discréditer un principe médical. Il fallait s’y attendre…

Une seconde recherche américaine parue début mai par Geleris et Coll donne des résultats décevants sur l’utilisation de l’HC mais – comme toujours – sur des patients arrivés trop tard aux urgences avec un échantillon non représentatif de personnes testées positives. Là aussi, aucun grand ponte de la médecine ne viendra préciser que toutes ces expérimentations n’ont pas respecté les consignes du Dr Raoult… Au terme de cette cavalcade pharmaceutique, nous ne connaîtrons pas l’effet réel de la HC. Étrange. Cela serait-il révélateur du mode de fonctionnement des administrations chargées de donner les autorisations de mise sur le marché des médicaments ?...

En conclusion, quel sera l’enseignement que l’on peut tirer de cette crise ?
D’abord l’idée que
la médecine n’est pas une science mais simplement une technique. Ce qui est vrai aujourd’hui peut être complètement faux dans quelques années. L’esprit scientifique sous-tend une maîtrise parfaite des variables lors d’une expérimentation – sinon – la prudence lorsque ces conditions ne sont pas remplies. Le pouvoir médical officiel, lui, avance à grand pas de certitudes en réduisant à néant toute voix discordante. Quant à vouloir donner des explications savantes sur le mécanisme du vivant, on peut avoir accompli dix années d’études et quarante années d’expérience et passer à côté du problème simplement parce qu’on s’est trompé d’ennemi.

Claude Bernard (1813-1878), écrivait : « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » lui qui avait un regard souvent critique sur ses contemporains.

« C'est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre ». Antoine Béchamp (1816-1908) opposé à Pasteur (1822-1895) : « Le ‘Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu'à l'origine des choses, Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades.»


Aujourd’hui il n’est plus question d’opposer Pasteur et Béchamp. Un vaccin pourra  effectivement voir le jour. Nous débattrons de sa réelle utilité… À suivre.   Raoul Robecchi

Le 2 octobre 1982,  le Pr Pierre CornillotDoyen de la Faculté de Médecine Paris-XIII (spécialiste en biochimie médicale) fit un discours inaugural auquel assistèrent de futurs docteurs Naturothérapeutes (une première mondiale). Le Dr André Passebecq donna cours dans cette section durant 11 années.

En voici, quelques extraits :

« Je voudrais vous dire que dans une Faculté de Médecine, si on réfléchit à ces questions, on s’aperçoit qu’en fait l’évolution de la pensée médicale depuis à peu près 200 ans s’est fait d’une manière un peu réductionniste alors qu’au départ, il y avait manifestement le souci de faire profiter la médecine des grandes acquisitions de la science, particulièrement de la physique et de la chimie.

Si je vous dis cela, c’est parce qu’il y a à peu près 200 ans, la médecine d’une manière générale était dans un brouillard tout à fait étonnant. Il y avait de grandes théories qui portaient sur les humeurs, sur les forces, il y avait des tas de conceptions qui se rattachaient à de grandes traditions galéniques et autres.

Et puis dans la réalité, quelques personnes ont fait des observations qui ont permis de dégager un peu des règles générales qui ont été dans un premier temps très importantes, et qui ont ensuite pris un certain déviationnisme, et c’est ce déviationnisme qui nous devons corriger aujourd’hui.

« …La réduction du système, c’est que l’on a progressivement décomposé l’Homme en fonction respiratoire, une fonction de reproduction, une fonction de sécrétion et j’en passe, avec à chaque fois la découverte par le microscope de la spécificité des cellules et des tissus qui confortait cette démarche. Mais à la fin du XXe siècle, une «exacerbation des moyens scientifiques fait que la médecine tend à raisonner aujourd’hui fondamentalement, par spécialité, par fonction, par appareil : aucune synthèse, il n’y en a plus !

À méditer…

 

     Le Dr Baugé-Prévost, Dr en Naturothérapie et fondateur de l’Ordre des Naturothérapeutes du Québec, a écrit en 2001 « Histoire méconnue de l’écologie, de la santé » aux Éditions Quebecor  (ISBN 2-7640-0501-6)  dont la lecture est vivement recommandée.

Dans son introduction, Dr Baugé-Prévost écrit : « Savons-nous vraiment de quoi nous parlons quand il s’agit de parler de santé et d’écologie ? Soyons honnêtes avec nous-mêmes ! D’innombrables préjugés, marottes, désinformations et polices de la pensée entravent  toujours nos comportements. Toutefois il existe des vérités désobligeantes…. Mais ce choc ne pourra être que salutaire s’il amorce une nouvelle réflexion… ».

Plus loin il ajoute : « …Quand notre regard s’est posé longtemps sur le passé duquel est sorti, au prix de tant d’efforts, le présent, on se rend compte que l’avenir doit s’édifier par le travail et porter notre empreinte, et qu’il faut tout prévoir et préparer avec une ardeur inquiète… ».

En conclusion : « …Mais avant tout, nous avons hérité des gènes, des cerveaux et des corps par quoi et en quoi nous vivons. « Connais-toi toi-même », disait la sagesse  des mystères antiques gravée au fronton du temple de Delphes. Quiconque prend ce précepte au sérieux reconnaîtra bientôt qu’il doit « devenir quelqu’un » au-delà de lui-même, c’est-à-dire s’engager dans une cause commune, ou bien dégénérer ».

Le Dr Baugé-Prévost cite le Dr André Passebecq (venu participer à plusieurs reprises aux différents congrès organisés au Canada) et dit à son sujet : « Avec une loyauté et un courage indomptables, André Passebecq lutte pour la défense de la liberté de pensée dans le domaine médical. Il s’élève rigoureusement contre les prétentions des pontifes. Peu d’amertume en lui, mais surtout un espoir tenace et souriant dans les possibilités de dépassement de l’être humain… ».

Toujours au Canada, parmi les nombreux pionniers et acteurs infatigables de la Naturothérapie, citons Fernand Seguin connu comme « communicateur scientifique »  sur les ondes de Radio-Canada récompensé en 1978 par l’Unesco par le Prix Kalinga, la plus haute distinction internationale pour la vulgarisation scientifique.

Il écrit : « La médecine et la chirurgie ne devraient être que des secours de pointe auxquels on ne recourt que dans des cas catastrophiques. Le reste c’est à nous-mêmes que nous devrions le demander… Et ce « reste » est un tout : une restauration globale, un mode de vie basé sur l’hygiène naturelle, le bon sens et le respect de l’autre, faisant en sorte de ne pas laisser à nos enfants un héritage empoisonné ».

Plus loin «  …Fernand Seguin fonde des plus grands espoirs sur des évolutions individuelles, chez chaque personne dans sa conception du monde, chez les connaisseurs que le pouvoir ne consulte jamais et chez ceux pour qui la poursuite d’objectifs fondamentaux est le plus grand bonheur. Et partir avec le contentement d’y avoir contribué ».

   

 Voici  trois autres approches intéressantes qui abondent dans le maintien de la santé  sur différents plans.

La première

« Il est urgent que toutes les médecines coopèrent »

Extrait de la revue Psychologies n° 55 hors-série

de Thierry Janssen (ancien chirurgien, psychothérapeute)

     « La médecine que j’ai apprise à l’université s’est développée à partir d’une vision réductrice et matérialiste de la réalité. Elle est un produit de la pensée occidentale, qui morcelle et analyse la réalité dans ses moindres détails… ».

 « La science analytique a effectivement permis d’échapper à certaines de ses lois, telle que la gravité ; cela nous a permis d’aller sur la lune. En médecine elle est à l’origine de grands progrès, en particulier ceux de la chirurgie, qui répare les corps mal formés, cassés et usés, ainsi que la lutte contre les infections, avec les mesures d’hygiène, les antibiotiques et les vaccins… »

« Elle calme les symptômes avec des antidouleurs et des anti-inflammatoires, mais elle agit peu sur les causes profondes du mal. Et lorsqu’elle le fait ; c’est, la plupart du temps, une fois que la maladie est bien installée, rarement en prévention. »

« Les médecines non conventionnelles, pour la plupart très anciennes, ont gardé une vision d’ensemble. Pour elles, l’être humain est un être multidimensionnel que l’on ne peut pas soigner comme un corps-objet, mais bien comme un corps-sujet : un corps qui pense, qui éprouve des émotions… non pas pour qu’elles remplacent la médecine scientifique, mais pour qu’elles l’enrichissent d’une philosophie plus respectueuse de ce qui fait la vitalité et la bonne santé ».

« De nombreuses médecines non conventionnelles insistent sur cet aspect préventif de la maladie. C’est un de leurs intérêts majeurs ».

« L’évolution ne se produit que dans la nécessité. Et la nécessité devient urgence ».

 

La seconde

« La permaculture »

Extrait de la revue Inexploré n° 44 P 106

de Charles Hervé-Gruyer (éducateur de formation)

« Il a fondé avec son épouse Perrine, en 2004,  la Ferme du Bec Hellouin, une référence internationale en matière de permaculture. »

« La permaculture a été formulée à la fin des années 1970 par deux Australiens, Bill Mallison et Daniel Holgrem, fortement marqués par la pensée aborigène et la manière d’interagir avec la Terre-Mère… »

« C’est une sorte  de boîte à outils qui permet à chacun de prendre en charge sa vie… pour qu’elle s’harmonise avec les lois du vivant…une option choisie qui nous relie aux autres, à la nature, qui créée du bonheur. »

« Il semble évident que notre modèle agricole actuel, destructeur des terres et de la biodiversité, émetteur de gaz à effet de serre, ne pourra plus assurer cette tâche… La Ferme a atteint un niveau de productivité qui a surpris tous les pronostics, au-delà de nos attentes … sans polluer la terre… Le constat est le suivant : à une plus forte productivité s’ajoute une amélioration de la fertilité des sols ».

« De plus, la miniaturisation des cultures, que la permaculture préconise, permet l’implantation de microfermes en tous lieux, y compris en milieu urbain ».

« L’humain fait partie de la nature ».

La troisième

« L’écologie est la seule idée neuve du XXe siècle. Elle est aussi une voie humaine et spirituelle »

Extrait de la revue Psychologies n° 55

de Jean- Marie Pelt (avril 2009)

 

« Très tôt, j’ai pris conscience que les grandes lois du vivant sont universelles. Et que les découpages disciplinaires entre sciences biologiques, sciences humaines, zoologie, botanique, etc. tous ces prés carrés  -  sont le produit de notre intellect, mais qu’ils ne correspondent pas à la vérité vivante qui, elle, est cohérente… ».

« La nature fonctionne dans une harmonie des contraires ».

« Dans mes livres, je montre combien il est difficile, quand on observe la nature, de faire des coupures entre les éléments et les êtres, puisque les proies peuvent devenir des prédateurs, le sexe faible ne l’est pas, des plantes peuvent manipuler des insectes... C’est tout cela qui me fait penser qu’il existe une intelligence dans la nature. »

Que nous apprend la nature ?

« La notion d’équilibre… Je voulais que les gens puissent considérer les végétaux non comme des choses qui leur sont étrangères, mais comme des êtres vivants capables de leur apprendre aussi sur eux-mêmes ».

« Je crois aux bienfaits de l’émergence d’une conscience écologique : à l’heure où nous sommes, nous manquons tant de repères et de sens, sentir que nous sommes portés par la nature peut nous aider… Parce que nous sommes le fruit de cette nature, c’est notre famille. Parce qu’elle nous parle. Et elle parle de nous ».

     À ce stade de l’article, j’ai voulu rappeler le lien entre l’Humain et notre Terre-mère. Cette crise sanitaire finira par s’estomper. Gardons confiance. Jour après jour, vivons notre vie le mieux possible. Imaginons chaque jour avec une force renouvelée le jour présent tout en préparant lentement mais sûrement notre avenir.  Chacun avec sa personnalité et son expérience tirera des leçons à retenir dans le but de s’élever et d’enrichir sa vie.

Alors, courage et mes meilleurs vœux pour un bel avenir riche d’expériences positives. Bien à vous.

Sabrina Heyse Dr en Naturopathie